Colombie

Colombie 59

Tour du monde – Colombie

Nous sommes partis six mois pour une aventure qui va nous marquer pour le reste de notre vie.
Nous quittons le Chili, la famille, la malle à souvenir encore bien remplie. Les 2 mois dans ces régions nous ont apporté de belles images et des endroits magiques, quelques un des plus beaux panorama que nous ayons pu voir. Direction la Colombie, terre de naissance de Estelle.

Nouveau site 2020 – Le récit et informations sont celles écrites lors du TDM 2010 – avec nos sensations du moment….

La Colombie si c’était ….

Un objet : le hamac
Une boisson : la limonade, jus de citron frais…huuuum
Un animal : Le perroquet … coco de casa relax
un bruit: l’alarme des voitures qui se déclenche très souvent et avec plusieurs tonalités
une couleur: le blanc des maisons et des vêtements portés le dimanche et le soir

Présentation

Nom officiel : République de Colombie.
Superficie : 1 141 748 km².
Population : 46 761 000 habitants (estimation 2009).
Capitale : Bogotá.
Densité : 40 hab./km².
Langues : espagnol (langue officielle), nombreux dialectes indigènes.
Monnaie : peso colombien.
Religion : très large majorité catholique (près de 90 %).
Régime : république à régime semi-présidentiel.

Itinéraire

voir le lieu en cliquant sur le lien

BogotaCathagène →  Ibague →  Bogota

Remarques générales

La colombie est un pays haut en couleur, les maisons sont colorées, des statues de scène de vie (avec des personnages « en mouvements » dans les rues, les parc (à Carthagène mais aussi Ibagué).
Des gens chaleureux et souriants. Dès que l’on sort des villes (en dehors de Ibagué ou Bogota par ex.) des « hameaux » et des maisons plutôt miséreuses.
Sécurité.
Nous pourrions dire que maintenant le pays est relativement sûr. Même si l’on nous répète souvent (dans la rue) de faire attention à l’appareil photos, nous avons circulé sans risques apparent. MAIS, car il y en a un, la police  et l’armée sont absolument de partout et en nombre. Sans compter les gendarmes et la sécurité privée.La politique du précédent président a consisté à « recycler » les groupes de para militaires (qu’il avait lui même organisés), ces groupes qui étaient sensés chasser les FARC, ont commis des crimes sur des personnes sans autres formes de procès qu’être soupçonnées d’être en lien avec les FARC.
Le budget consacré est énorme mais les problèmes existent toujours, même si des chefs sont tombés, d’autres arrivent mais les convictions « révolutionnaires et sociales des Farc n’ont plus court, seul l’argent de la drogue et le racket sont leurs « idéaux ». Ils sont de fait moins soutenus, mais les para militaires, sont eux détestés… C’est effectivement très choquant de voir à tous coins de rue des groupes de policiers et/ou militaires.

Après un dernier repas avec Luis, Nicolas et Catherine, nous partons pour Bogota.
Nous avons réservé un taxi et un hôtel car nous savions que nous allions arrivés tard (+ de 23h), mais il fallait bien un peu de piment pour cette dernière étape. Déjà l’avion est décalé d’une heure. Nous arrivons à contacter le taxi, ami de Piedad, notre amie de Ibague. Nous arrivons finalement vers minuit et demi et après la récupération des bagages, le taxi nous amène vers les 1h du mat à notre hotel… chocolate, où nous apprenons qu’il n’y a pas de réservation..mais que demain etc. Seul un dortoir et une chambre double qui nous laisse perplexe.

Heureusement, le taxi reste avec nous et nous conseille de voir ailleurs – à 2h du matin !!!. Le gardien de l’hôtel contacte une autre personne et après visite de Rosanne et Johan nous nous installons au Martinik à deux pas de là. L’hôtel backpackers s’avère bien agréable, nous héritons d’un dortoir à nous 4 pour la première nuit et nous aurons une belle chambre à 4 lits + sdb  pour les autres nuits.
Nous nous couchons à 3h du mat, bienvenue en Colombie.
Une remarque avant les explications de nos visites….
Il y a des policiers absolument de partout, nous avions été choqué en Argentine, mais là c’est largement au dessus. A chaque coins de rue, police ou armée, lors de notre arrivée en pleine nuit, rue barrée par l’armée avec mitraillettes et tenue de combat. Autour du palais présidentiel fouille des sacs… La sécurité a un prix, mais de fait nous circulons tranquillement. Il faut néanmoins faire attention à l’appareil photos, plusieurs personnes nous disent de ne pas le montrer.

Bogota et le quartier de la Candélaria est une ville agréable, avec des belles demeures historiques, le palais présidentiel, des églises  (San Francisco …) et des couleurs sur les façades des maisons. Cela nous rappelle beaucoup l’Equateur. L’ensemble du quartier (le plus touristique de Bogota, même si nous en croisons très peu) est bien sympa. Autour de la place principale, beaucoup de monde, une crèche géante, une patinoire..

Nous montons le lendemain au sanctuaire de Monsérate d’où nous avons une vue complète sur Bogota, l’ensemble est illuminé le soir, mais comme il pleut souvent en fin d’am, nous avons préféré monter au soleil. L’après midi se déroule au parc Simon Bolivar où nous étions venu il y a 11 ans avec Estelle . Et oui, ici aussi nous repassons par nos endroits … C’est un très grand parc, avec piste cyclables, lacs et parc de jeux pour enfants. C’est Johan qui en profite le plus en 2011.

Zipaquira et la cathédrale de sel

La cathédrale de sel de Zipaquira est un endroit qu’il ne faut pas manquer, c’est le point touristique majeur autour de Bogota et plusieurs personnes, guides la décrivent comme une merveille. Il s’agit d’une cathédrale bâtie dans une ancienne mine de sel. La nouvelle cathédrale, celle que l’on visite, a été batie après concours, car la précédente risquait de s’effondrer.
Des jeux de lumières servent un décor de croix et de prie- Dieu, dans un ensemble de dédales obscurs qui nous font arriver jusqu’au cœur de la cathédrale. Les dimensions sont prodigieuses, car la mine de sel a été creusée pour faire passer des camions.
La visite nous laisse perplexe, nous n’avons pas été transportés par cette cathédrale, même si nous reconnaissons son originalité et certains passages assez beaux.
Retour sous la pluie, repos et après le repas du soir, ballade autour de la place centrale. L’avenue est bloquée à la circulation et une foule importante déambule joyeusement autour des illuminations de la rue et des édifices divers.
Cela donne une autre vision de ce centre ville très vivant.
Demain départ Carthagène

Carthagène

Dès notre arrivée il nous semble que cette ville va nous plaire. Une grosse chaleur moite nous cueille à la sortie de l’avion, et le taxi nous amène au travers de ruelles colorées à notre hôtel. Casa Relax porte bien son nom, une grande piscine, un accueil agréable et des hamacs pour la sieste…
Nous allons mangé rapidement (mais un plat succulent…) et s’est parti pour la sieste.. enfin les parents (et Yves surtout). La piscine est bien utilisée par Johan avec l’aide de Rosanne et Estelle.
Le soir, sortie dans la veille ville. De la musique, des couleurs, des maisons à balcons de types hispaniques, des garçons et des filles à la peau cuivrée (et beaux avec ça !!!) une ville haute en couleur. Repas cher (pour la Colombie) sur une place animée. Plusieurs mariages ou célébrations se déroulent dans les églises. Les mariages sont très beaux, encore une fois haut en couleur..
Vivement le jour, pour découvrir cette veille ville….
Et nous ne sommes pas déçus… Le quartier de notre hôtel est à l’intérieur de la vieille ville. Cette vieille citée bâtie par les Espagnols est vraiment très belle. Elle est ceinte de rempart que domine un fort que nous visiterons un autre jour. Les maisons s’affichent avec leurs couleurs, les balcons en bois et les  portes majestueuses. Les ruelles sont animées et l’atmosphère est plaisante.Nous profitons également de la piscine, car il fait très chaud.
Il y a deux Carthagène, la ville ancienne et la ville moderne construite sur une lande au bord de la mer des Caraïbe – plages aux bord des building, ambiance de ville moderne, rien d’excitant. Nous passons au travers afin de récupérer nos réservations pour nos 3 jours sur l’ile du  pirate.

Isla del Pirata

Nous avons décidé de nous offrir un dernier moment de rêve, sur une ile en pleine mer des Caraïbes et de NE RIEN FAIRE, sinon nager et lire des livres. Nous avons pu récupérer des bouquins à l’hôtel Casa Relax – tenu par un français avec une grande bibliothèque – et avons pris le bateau à 9h du matin.
La traversée est courte et nous arrivons vers 10h sur le ponton de l’ile accompagné d’une trentaine de touristes dont seuls quelques un resteront après 15h – départ du bateau.
Et ce que nous attendions, espérions est là devant nos yeux. Pas de plage de sable blanc, mais une mer verte, transparente, chaude…mais chaude que même Rosanne est rentrée sans hésiter.
Bref, le rêve, en tout cas pour nous … Visite de l’aquarium avec diverses variétés de poissons et des dauphins, mais après ceux de Hong Kong et Monterey on devient blasé !!
L’après midi, à partir de 3h, l’ile est quasiment pour nous. Le repas est servis le soir après l’appel de la cloche. Nous sommes dans un bungalow très confortable, en fait il n’y en a qu’une dizaine, espacés et pour plusieurs inoccupés. Nos 3 jours se sont passé comme nous le souhaitions, livres, baignades, jeux, dans un sens ou dans un autre..

En un mot GENIAL

Nous revenons sur Carthagène après un retour mouvementé car la mer est « pumpy », avec le vent qui souffle de Décembre à Mars, les vagues font faire des bons à notre petit bateau, et cela amuse beaucoup les enfants.
Nous finissons les visites de la vieille ville, du fort et quelques achats en profitant au maximum de la piscine et de l’ambiance agréable de l’hôtel.
Le dernier soir, concert de jazz sur la place de l’église du quartier.  Carthagène nous a beaucoup plu, c’est le moins que l’on puisse dire.

Ibague

Notre dernière destination en Colombie avant un dernier jour à Bogota est Ibague, la ville où nous avons rencontré Estelle. Nous sommes attendus par Piedad une prof de français qui nous avait servi de traductrice lors de notre première venue. Ils (avec Carlos son nouveau compagnon) reviennent de France ce même jour. Les retrouvailles sont chaleureuses.

Nous redécouvrons cette ville où tant d’émotions nous ont portés. Nous rencontrons la fille de Piedad qui a le même âge que Estelle – adoptée elle aussi.
La ville n’a pas de charme particulier, seuls parlent nos souvenirs.
Nous logeons chez Piedad dans une citée surveillée – une maison / appartement dans un environnement clos, sécurisé par des vidéo, gardes…
Carlos est originaire de Cajamarca, village de naissance de Estelle où ils nous emmènent le dimanche. Nous n’avons pas assez de place dans la voiture aussi nous partons avec Johan en bus.

Ibague est entourée de montagnes et la montée sur Cajarmarca est rude, nous empruntons la Pan Américaine qui descend jusqu’en Argentine. Mais pas de double voies…. et beaucoup de camions.
Nous sommes entourés de forêts denses et vertes, palmiers et feuilles géantes. La culture des haricots rouges est la principale ressource de la région de Cajamarca.
Le villages est agréable, il est connu par le fait qu’il est entouré d’un volcan dangereux et toujours en activité, et par la découverte récente d’un énorme gisement d’or.
Les écologistes ont bien du mal à faire entendre qu’il serait très nocifs d’exploiter une mine car ils utilisent des produits toxiques, mais les compagnies paient des salaires élevés et compte tenu du taux de chômage….
Nous revenons contents de cette visite dans les montagnes.
Nous repartons le cœur gros vers Bogota et vers la fin de notre voyage.
Estelle a plutôt hâte de rentrer, Johan pas trop et nous les parents pas du tout….
Nous reprenons notre petit avion pour la capitale avant de dire au revoir à l’Amérique latine.

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